RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES

Les recommandations principales sont de tenir à distance les patients du risque d’infection à coronavirus, tout en maintenant leur prise en charge, de telle sorte à ne pas compromettre le pronostic lié à leur maladie, qui peut être plus grave que le risque infectieux.

– Eviter les consultations de surveillance sauf si le patient présente des symptômes évoquant une récidive : les reporter et communiquer à distance par le moyen le plus accessible : email, WhatsApp, téléphone…

– Privilégier les thérapies orales (chimiothérapie orale tels que capécitabine et vinorelbine per os, éviter le cyclophosphamide per os qui peut avoir un effet lymphopéniant), l’hormonothérapie et les thérapies moléculaires ciblées per os

– Remplacer les protocoles à base de cisplatine par la carboplatine ou l’oxaliplatine selon l’indication, à l’exception des situations curatives (exemple: tumeurs germinales du testicule)

  • Utiliser les facteurs de croissances granulocytaires dès qu’il y a un risque intermédiaire de neutropénie
  • Utiliser l’Érythropoïétine dans les cancers métastatiques sous chimiothérapie pour réduire le recours aux transfusions
  • Utiliser les bisphosphonates tous les 3 mois au lieu de tous les 28 jours ou recourir aux bisphosphonates oraux.
  • Réduire de façon significative l’utilisation des corticoïdes en prémédication, les réserver aux protocoles allergisants tels que les taxanes
  • Privilégier les protocoles de chimiothérapie administrés toutes les 3 semaines par rapport aux protocoles hebdomadaires
  • Allonger l’intervalle intercure de l’immunothérapie (pembrolizumab 600 mg toutes les 6 semaines et Atézolizumab 1680mg toutes les 4 semaines)
  • En situation curative (néo-adjuvante-adjuvante et exclusive) : poursuivre et indiquer toutes les chimiothérapies à haute valeur ajoutée, pour lesquelles le bénéfice escompté est important
  • En situation palliative:
    – Décider au cas par cas, selon le bénéfice attendu, l’âge et les comorbidités, en d’autres termes initier et poursuivre les protocoles entamés chez des patients en 1èreligne, avec un état général conservé et un bénéfice attendu ou déjà obtenu  et réduire les protocoles de 2ème, 3èmeet énième ligne chez des patients avec état général altéré et bénéfice escompté faible
    – Faire des pauses thérapeutiques, quand cela est possible dans une maladie bien contrôlée
    – Espacer les bilans d’évaluation et agir selon le bénéfice clinique

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